BANG! RECORDS

On Sale

Dakar, dans les années 90, premiers émois rock’n roll pour deux amis d’enfance, Cédric Saint Faust et David Goettel. Découvertes des disques essentiels, le premier Velvet, le premier Stooges, les Pistols et on attrape des guitares, déjà.

Toulouse, 2005, les deux amis se retrouvent et passent à l’acte. Ils apprennent à jouer en reprenant les New York Dolls, les Flamin’ Groovies, les Dogs, le Gun Club. Pascal Pagueguy, ancien dakarois lui aussi, les rejoint et prend la basse. Après des annonces infructueuses dans Rock & Folk, Cédric se lance au chant. Il faut un nom. On lit Burroughs, et le premier morceau original est posé sur un texte de Rimbaud : ce sera les Garçons Sauvages.

Le groupe prend vraiment forme à l’arrivé d’Adrien Despeyroux, qui tient la batterie et assure le minimum de stabilité technique. Rapidement, à défaut de concerts, le groupe joue dans la rue, le long de la Garonne, devant le public alcoolisé de la place Saint Pierre. Outre l’occasionnel seau d’eau et les démêlés avec les forces de l’ordre, c’est l’occasion de rencontrer d’autres musiciens, avides également de monter sur scène et faire bouger les choses. On apprend aussi beaucoup à l’Armadillo, le disquaire essentiel de la ville, où Tatane Madrigal prodigue des conseils de manager.

Premier concert en 2006 en ouverture des Spurts, et rencontre avec Serge Fabre qui encourage le groupe. Quelques chansons définitives, Down In The City, Miss Innocent. Et on reprend les Saints, Richard Hell. La ville s’ouvre au groupe, ses bars sombres et encore enfumés.

Le groupe enregistre une démo en septembre avec Serge, qui vient de produire lui-même l’album des Spurts. David quitte l’aventure juste après. Serge reprend la guitare lead et partage la composition avec Cédric. Le son du groupe se précise, fidèle à l’idéal rock’n roll, sans jamais faire dans le revival. Toute l’année 2007, il tourne, à Toulouse mais aussi Bordeaux, Montpellier, Decazeville, Albi. Il y a des prestations sauvages, bruitistes, et d’autres mornes, ennuyées, quand le groupe fait face à un public trop rare, trop blasé. A Toulouse, une scène plus jeune, éphémère, se monte en réponse au « retour du rock » qui fait hausser les épaules de ceux pour qui il n’était jamais parti. Les Garçons Sauvages ont un pied dedans, sans trop y croire ; mais les bars ouvrent plus volontiers leurs portes et on peut jouer un peu partout.

Début 2008, l’ennui gagne, on enregistre en vitesse un album qui épuise les dernières étincelles du feu sacré. Les concerts, à Montauban, à Paris, sont en dents de scie. Quand l’alcool est bon, le groupe est soudé, sauvage, et joue parfois son répertoire entier en rappel. Mais quand l’album sort à l’été 2008, sur le label Bang ! que Serge a créé pour l’occasion, l’histoire est terminée. Quelques bonnes critiques viennent trop tard.

En 2020, alors que la France est confinée, le groupe décide de remixer quelques morceaux de l'album, enregistré à l'époque sur un PC avec une carte son dans une villa de banlieue. Olivier Cussac est contacté et les morceaux sélectionnés sont remixés et remastérisés.

Bang records vous présente l'intégralité des enregistrements des Garçons Sauvages. A savoir :

• - La première démo avec David Goettel à la guitare.
• - Le premier album dans sa version original.
• - Les morceaux remixés et remastérisés par Olivier Cussac
• - Trois inédits dont une reprise de Chuck Berry, chute du premier album, la version démo de "Still 15" et une reprise live du Gun Club.